2 juin 2015
Voilà, depuis le temps que nous cherchions des produits japonais dignes de ce nom... c'est fait!
UMAMI "goût savoureux" la 5e saveur chez les japonais après le sucré, le salé, l'acide et l'amer.
Nous avons fait samedi une superbe dégustation avec Laure, des produits de qualité. des jus de yuzu, des sauce à base de soja, de marin avec des agrumes ou des shitakés. de l'ail noir! des gousses d'ail confites à la vapeur pendant 40 jours, un délice de délicatesse, presque un "bonbon". des algues à hydrater pour faire des salades, des nouilles, somen et autres pâtes de blé superbe. Des sauces miso sésame, avec ou sans piments. et un produit qui a fait l'unanimité, un jus de yuzu, vinaigre de pomme et miel: une douceur pour les marinades, en sirop ou sur des fruits.
Tous ces produits sont en dégustation permanente, passer goûter!!!
22 janv. 2014
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12 nov. 2013
14 oct. 2013
20 juin 2013
Cette huile d'olive vierge extra nous vient tout droit de Sicile, son surnom est "settembre", parce que récolté en septembre.. vous me direz ça fait déja un moment depuis l'année dernière, oui, en effet, mais ça personnalité et sa popularité m'incite à vous en parler maintenant.
Elle fait partie des premières huiles pressées en Europe (comme la frescolio de Frantoi Cutrera)
Produite à l'Azienda Villa Zottopera, elle provient de la parcelle n°61 qui donne environ 500 litres par an, c'est peu mais la grande particularité de cette parcelle, est que les oliviers qui y sont plantés sont âgés de 1000 à 1400 ans...
un fruité vert exceptionnel!!!
il en reste très peu si par hasard vous êtes tenté, passez vite!
19 févr. 2010
Le haricot de Soissons, un rescapé de notre terroir…

Le « bon gros au cœur tendre » comme le décrit l’un de ses producteurs, a bien failli disparaître. Le Soissons est le plus gros des haricots français : joufflu et dodu, c’est aussi l’un des plus gouteux. Il y a quelques années, il ne restait que cinq producteurs de Soissons et plus aucun circuit de commercialisation. Etonnant destin pour ce légume sec qui poussait, dans l’Aisne, près du Chemin des Dames, terre ravagée lors des combats de la guerre de 14-18. Par la suite, ses exigences en matière de culture et de cueillette, qui ne peuvent se faire qu’à la main, l’entraînèrent vers l’oubli.
C’est alors qu’en 2003 est créée la Coopérative agricole du Haricot de Soissons, grâce à l’énergie déployée par 35 producteurs (céréaliers, éleveurs, maraîchers, vignerons). Elle récolte alors 13 tonnes de haricots ce qui est bien peu par rapport aux 800 tonnes récoltées au début du XXème siècle.
Riches en fibre, en fer, en protéines et pauvres en lipides, ce légume sec n’a que des qualités. En plus, il est vraiment facile à cuisiner été comme hiver.
Comment le cuisiner :
Prévoir 70 grammes par personne. Le laisser tremper une nuit. Il va tripler de volume. Le faire cuire une heure avec un bouquet garni. Ne salez que dans votre assiette. Attention, si vous ajoutez du sel dans l’eau de cuisson, cela fait durcir les haricots.
Une fois cuit, il accompagnera un gigot d’agneau. On en fera aussi une soupe avec du bouillon, de la crème fraîche et un peu de vin blanc. En salade, avec des échalotes, du persil plat, des tomates séchées, le tout légèrement arrosés de Xéres et d’huile d’olive, c’est nourrissant, équilibré et vraiment bon !
Notre petite recette préférée : quand les Soissons sont cuits, bien les égoutter, ajouter une pointe de fleur de sel, un peu de piment d’Espelette, un filet d’huile d’olive (type Coudoux). Servir en apéritif avec un rosé frais l’été ou un vin blanc sec. C’est toujours apprécié, facile et original !
16 oct. 2009
Le Fleur de Sel, un don du ciel, de la mer et du vent

Certains jours d’été, entre le 15 juin et le 15 septembre précisément, lorsque le temps est sec et que le soleil brille intensément, une fine pellicule se forme à la surface de l’eau : la fleur de sel. Cueillie à fleur d’eau à l’aide d’instruments et de techniques séculaires, la fleur de sel peut être très rare si le temps est trop pluvieux. Elle est d’un blanc pur car n’est jamais en contact avec le fond des bassins du marais salant. Une fois ramassée, le vent et le soleil la sècheront, elle ne subira donc aucun lavage ou concassage et elle sera totalement naturelle. Son parfum, sa saveur, ses cristaux friables et légèrement humides fondant sur l’assiette en font un produit qui doit être sur toutes les tables au côté d’un poivre de caractère.
La fleur de sel ne se cuit pas, elle se dépose directement les mets.
Notre fleur de sel provient d’un magnifique marais appelé « Les Valencières », situé près de la Baie de Bourgneuf, pas très loin de Noirmoutier. Sorte de petite Camargue vendéenne, cette région méconnue est magnifique. On y trouve aussi des huîtres délicieuses. Si vous passez par là, allez donc rendre visite au Saulnier, Thierry Odéon, qui sera très heureux de vous expliquer le fonctionnement de son marais.
Il y a sel et sel…
Les « diamants de sel » : le « must » du sel gemme, ils proviennent des dépôts qui se sont formés au cours des millénaires par assèchement des lacs et mers intérieures. Ce sont de purs cristaux de roche fossiles, riches en oligo-éléments et vierges de toute pollution. Ils se vendent sous forme de petits blocs à râper.
Le sel rose de l’Himalaya : sel gemme d’une rare pureté, extrait de contreforts de l’Himalaya d’où il a longtemps été descendu par les tribus locales à dos de yack. C’est le fer qu’il contient qui lui donne cette touche rose.
Le sel noir d’Hawaï : des blocs de lave sont immergés dans des bassins pour enrichir l’eau de mer en sels minéraux ; les cristaux de sel noirs qui en sont issus sont, par conséquent, gorgés de charbon. Effet spectaculaire en touche finale sur une assiette !
Le sel fumé : ce sel marin est fumé au-dessus d’un feu de copeaux de bois. Son goût fort est assez étonnant.
Très « tendance » en ce moment, les sels aromatisés dont le « sel fou » qui contient du piment mais aussi le sel à la truffe noire, le mélange tex-mex, à l’échalote et autres mélanges fort pratiques.
A noter que nous sommes des inconditionnels de la fleur de sel vendéenne, saine, simple et parfaite !
Rubrique « Savoir-vivre »
Il est d’usage de ne pas utiliser son couteau pour couper la salade. Cette règle est devenue « has been ». Jadis les couteaux étaient oxydables et leur lame, en entrant en contact avec le vinaigre, devenait noirâtre dénaturant ainsi le goût de la salade. De nos jours, il est préférable d’utiliser son couteau plutôt que de ruminer longuement une large feuille de batavia !